Barrière, Joagroupe et Tranchant perdent leur procès contre Bwin, 888 et Unibet

Les plus grandes sociétés françaises de casinos terrestres, qui avaient portés plainte contre plusieurs opérateurs en ligne pour "concurrence illégale", viennent de subir un sacré revers au tribunal de Paris cette semaine.
 
Les trois plus grands groupes de casinos terrestres en France, Barrière, Joagroupe et Tranchant, qui détiennent à eux seuls plus de la moitié des casinos en dur, poursuivaient en justice les géants du jeu en ligne que sont 888, Bwin et Unibet, avec pour argument une offre de jeu en ligne illégale (sans licence) aux joueurs français.
 
L'objectif de l'action semble d'avoir voulu exclure la concurrence indésirable, sur un marché qui devrait s'ouvrir à la concurrence en juin, pour la coupe du monde de foot 2010. Les représentants légaux des sociétés françaises avaient demandé une décision punitive contre les accusés : qu'ils soient interdits d'obtenir des licences pendant deux ans, un euro symbolique de dommages-intérêts, la publication des sanctions dans les médias français et 30 000 euros de coûts juridiques.
  
L'action a toutefois été infructueuse, puisque Barrière, Joagroupe et Tranchant ont tout simplement été déboutés pour "absence de préjudice direct". L'un d'eux, Tranchant, a annoncé à l'AFP son intention de faire appel. En tout cas, il semblerait que la guerre entre les casinos terrestres et les sites de jeux en ligne ne fait que commencer...

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