L'ANJ en France renforce la régulation du sponsoring dans le sport pour les jeux d'argent
L'Autorité indépendante des jeux d'argent en France, l'Autorité nationale des jeux (ANJ, anciennement ARJEL), a publié un nouvel ensemble de lignes directrices et de recommandations concernant les partenariats sportifs dans le pays. Des détails sur les nouvelles directives sont apparus il y trois semaines et l'Autorité a expliqué qu'elles intervenaient à un moment charnière, compte tenu de l'augmentation drastique des partenariats de paris sportifs en France au cours des dernières années.
En définitive, les nouvelles directives visent à assurer la protection des mineurs contre le jeu et en même temps à freiner le taux de jeu compulsif ou pathologique. Plus largement, ces dernières cherchent également à lutter contre les opérateurs illégaux qui proposent leurs services en France via des contrats et des accords avec des clubs sportifs, des équipes, des fédérations, des athlètes et des ligues.
Dans sa récente déclaration, l'ANJ a expliqué que différents pays européens ont déjà interdit les accords entre les opérateurs de jeux, les organisations sportives et autres vedettes su sport. Les exemples pointés par l'Autorité incluent les Pays-Bas et la Belgique, deux pays qui ont déjà interdit les partenariats sportifs avec les opérateurs de jeux d'argent. De même, l'ANJ a rappelé que la Suisse, l'Italie et l'Espagne vont prochainement mettre également en place une telle interdiction.
« Aujourd'hui, l'ANJ présente des lignes directrices qui expriment la lecture que l'ANJ fait du droit positif applicable en la matière et des recommandations, non prescriptives, correspondant à des bonnes pratiques. Ils comprennent trois volets consacrés à : la protection des mineurs, la prévention du jeu excessif ou pathologique et la lutte contre les opérateurs illégaux », explique un communiqué diffusé par l'ANJ.