Le casino en ligne Partouche voit sa pub avec Cantona rejetée
Les citations mises en cause et trouvées répréhensibles sont "bet to forget" ( "parier pour oublier" ) ou encore "click or regret" ( "cliquer ou regretter" ). L' autorité qui supervise la publicité de l' industrie du jeu en ligne en Grande Bretagne a pour but de veiller à ce que les annonces publicitaires restent dans les limites prescrites. Cette dernière a donc estimée que les citations de l'ancien joueur de l'équipe de France et de Manchester United incitaient à jouer comme un moyen d'échapper à des problèmes personnels.
L' opérateur du site de jeu en ligne mis en cause, le casino en ligne Partouche, à dépensé près de 5 millions $ pour cette campagne. Celle-ci devait passée nombres de fois à la télévision, et être imprimée dans la presse écrite. Cantona était habillé comme un roi médiéval... un roi déchu, donc.
Partouche a fait valoir que les annonces ont été conçues comme une forme de plaisanterie. L'ASA n'a pas trouvé cela marrant, elle a simplement constaté que le matériel "exploite la faiblesse des personnes vulnérables."
Dans l'un de ces spots publicitaires, Cantona mélange les genres : "To bet or not to bet. There is no question" ( "Parier ou de ne pas parier. La question ne se pose pas." ).
Dans un autre, constatant l'échec de l'équipe d'Angleterre de se qualifier pour l'Euro 2008, il lance un "who cares?" ( "Qui s'en soucie?" ), suggérant que le jeu peut vider de sens tout problème ou ennui, d'après l' ASA.
Un fan de football anglais a rétorqué : "S'ils pensent qu'une défaîte de l' équipe de foot d' Angleterre va me pousser à la frénésie de jeu, alors le foot anglais m' aurait envoyé à la dèche il y a longtemps."
Effectivement...