L'ouverture du marché européen des jeux en ligne est-il vraiment si intéressant pour Bwin, PartyGaming, William Hill et les autres?
Les sénateurs français ont approuvé une loi qui octroie des licences de jeu en ligne aux entreprises étrangères, mettant fin à un monopole d'état historique de la FDJ et du PMU. Le Danemark est en passe d'en faire de même, et l'Italie ouvre son marché par étapes. Quant à l'Allemagne, l'interdiction actuellement en cours pourrait disparaître, confrontée à un challenge inédit avec la plus haute juridiction de l'UE.
Mais les entreprises investies (ou qui ont l'intention de le faire) dans ces marchés font, ou vont faire face à des restrictions économiques drastiques. Les opérations de construction pour se conformer aux nouvelles réglementations dans de nombreux pays exigent un investissement minimum d'environ 1 milliard d'euros (1,4 milliards de dollars), a déclaré Norbert Teufelberger, co-chef de la direction de Bwin, l'opérateur basé à Vienne en Autriche.
«Cette ouverture du marché dans de nombreux pays de l'UE pourrait ne pas être aussi attractive que PartyGaming et Bwin semblait le dire», selon Martin Oelbermann, directeur de MeCN, un cabinet de conseil basé à Munich. Ce dernier ajoute : «Faisons-nous vraiment plus de joueurs, ou allons-nous obtenir les mêmes clients d'avant ces changements, mais maintenant nous devons payer des impôts sur ces derniers?»
L'industrie du jeu en ligne en Europe est le plus large marché au monde. Parmi les entreprises cotées en bourse, Bwin a la plus grande part du marché européen avec 8% des revenus, suivi par PartyGaming, basé Gibraltar, à 6,3%, et la compagnie britannique William Hill, avec 4,5%, selon les données de 2008 de Barclays Capital.
Source : www.businessweek.com
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